Et si on se passait des pesticides pour cultiver ? Retrouver la contribution de Léa Lugassy dans La Terre
Au cours des douze derniers mois, trois familles de pesticides ont été au cœur de vifs débats. Les herbicides à bases de glyphosate, les néonicotinoïdes, et les fongicides SDHI. Dans la contribution qu’elle a rédigé pour La Terre, Léa Lugassy, qui a notamment été chargée de recherche au Museum National d’Histoire Naturelle et à l’INRA, pose la question : Et si on se passait des pesticides pour cultiver ?
Pour Léa Lugassy, au-delà de la suppression des pesticides, c’est d’une nouvelle forme d’agriculture, qui rende inutile les pesticides, dont les hommes, les sols et la planète ont besoin.
Elle en appelle à une véritable réintroduction de la diversité cultivée dans les champs pour parvenir à une agriculture qui rende inutiles les pesticides. L’agroécologue invite à redonner sa place à la biodiversité dite « sauvage » dans et autour des parcelles. Car pour se passer d’insecticides rappelle-t-elle, il est impératif de recréer un équilibre écologique à même de réguler des insectes potentiellement ravageurs.
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