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Terre nourricière

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Nous commémorons ce samedi 22 avril la « Journée internationale de la Terre nourricière ». Cette journée a été proclamée officiellement par l’Organisation des Nations Unies en 2009 pour faire de  la protection de l’environnement une priorité mondiale.

Terre nourricière : deux mots d’une grande force. Deux mots qui interpellent. En effet, du sol où pousse notre nourriture, de l’eau que nous buvons, de la qualité de l’air que nous respirons dépend la santé humaine et animale. Bref, de la terre nourricière dépend la vie. La planète, la diversité des espèces, la faune, la flore et l’humanité sont interdépendants.

Pourtant cette Terre est chaque jour malmenée par un système prédateur qui épuise autant l’homme que la nature. La recherche du profit à tout prix a transformé des exploitations agricoles en succursales de l’industrie chimique et en salle de vente des trusts de la transformation et de la distribution qui, tout en pressurant les prix, poussent à un productivisme échevelé.

Au lieu de favoriser la coopération entre les pays et entre les peuples, pour l’entraide et le mieux vivre, les traités de libre échange impulsent une concurrence qui conduit par exemple à raser les forêts en Amérique latine pour les remplacer par des productions intensives de soja souvent génétiquement modifié, pour un élevage intensif de bovins ou de porc en Europe. Celui-ci génère son tour une multitude d’effets pervers : pollution des eaux, algues vertes, épuisement des sols. Un système conduisant à  brûler les poumons de la planète avec une  déforestation sans limite, épuise les terres agricoles, détruit les zones humides, polluent les océans, les cours d’eau et les lacs nous mène aux pires impasses.

C’est notre humanité commune qui est mise en danger.. Et que dire des morts et des abominables pollutions générées par la sale guerre que livre M. Poutine au peuple ukrainien. Les engins de guerre, polluent la terre et l’eau pour longtemps.

Va-t-on enfin écouter les cris d’alarme et de douleur de la nature ! Chaleurs extrêmes, incendies, sécheresses, inondations, tempêtes et cyclones, nouveaux virus.

Un million d’espèces sont au bord de l’extinction. On ne peut accepter l’effondrement de la biodiversité biologique sans réagir ensemble. On ne peut considérer comme une fatalité le réchauffement climatique.

Il y urgence à réduire nettement l’utilisation des énergies carbonées, à développer de nouveaux modes de transports, à construire des logements économe en énergie. La bifurcation des modes de productions agricoles, industrielles et des pêches maritimes devient indispensable pour préserver l’eau, l’air et la terre.

Ce sera possible en rémunérant le travail paysan comme celui des salariés et en se dotant de grands services publics pour la transition écologique.

Les conférences pour le climat, comme celle sur la biodiversité ou la préservation des d’océans, sont des points d’appui pour les mouvements de protection de la nature et de la terre. Elles sont des bases de solidarités nouvelles entre pour les peuples qui ont l’impératif besoin d’améliorer leurs moyens de subsistance et d’empêcher l’effondrement du vivant.

Rien ne s’y oppose. Sauf ce capitalisme prédateur qui tire sa richesse du travail humain et de l’exploitation de la nature.

Notre humanité a partie liée avec le sort qui lui est fait. L’argent et les connaissances scientifiques et techniques existent pour préserver la Terre nourricière.

Le magazine La Terre souhaite porter haut ce débat et ce combat indispensables pour protéger notre maison commune, pour que se réalise l’humanité.

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